Vengeance !!

Le soleil était couché depuis déjà quelques heures quand le démon atteignit l’orée de la forêt. Ses vêtements de cuir râpés et usés flottaient dans le vent qui s’engouffrait entre les arbres dans une mélodie douce et harmonieuse. Il inspira une grande bouffée en faisant craquer ses articulations endolories par la longue marche vers la vie qu’il venait de faire.
Beaucoup le croyaient morts. Et il n’avait rien fait pour démentir les rumeurs. Il était passé à Nozgoroth incognito pour prendre des nouvelles du monde. La Compagnie était morte, et son ancienne maîtresse subirait le même sort.
Un ange lui avait fracassé le crâne, arrachant une corne au démon. Il avait vu ses frères tomber les uns après les autres et reculer peu à peu. Lui, paralysé, n’avait put que regarder. Alors la rage avait étreint son âme. La bataille était finit, mais il avait toujours soif de sang. Ambre les avait abandonnés, tous. Elle devait payer. La résolution du démon trouva de quoi s’alimenter en puisant dans la rage accumulée.
En redescendant de la capitale démoniaque, il croisa, à hauteur du désert de Taos, une caravane des marchants humains escortée par des mercenaires hybrides. Ils ne le virent, ni ne l’entendirent pas venir. Le carnage apaisa à peine sa soif, alors il continua. Chaque voyait le nombre de morts augmenter.
Jusqu’au jour où il tomba sur une patrouille angélique. Prisonnier, enchaîné, ils l’emmenèrent avec eux.
Après quelques expériences, ils lui greffèrent une nouvelle corne. Un jour, ils le traînèrent dans une arène, et là, il affronta des fauves en tous genres. De l’ours au troll, en passant par le minotaure et le loup-garou. Chacun croisant le fer avec le démon croisait par la même occasion l’ange de la mort. Il passa quatre mois dans l’arène, jusqu’au jour où il fut assez fort pour fracasser ses tortionnaires contre un mur. Il s’enfuit. Le démon était un fugitif. Des chaînes pendaient encore à ses poignés. Il était libre.
Alors il avait entendu dire que la cause de son malheur était encore en vie, dans le sud. Ambre, l’assassine virtuose. Ce nom lui donnait la nausée.
Il était à l’orée du bois, à contempler le camp humain. Les torches éclairaient la palissade de rondins et aussi l’intérieur du camp. Le démon saisit sa hache, testa le tranchant du pouce ; puis son arbalète, sur laquelle il enclencha sa hache, formant une arme aussi mortelle à distance qu’au corps à corps. Il avait aussi un lourd marteau de guerre, trop lourd pour un homme, mais pas pour un démon tel que lui. Et si il venait à être séparé de ces armes, il lui restait un piège à ours dont il se servait comme poing de combat, et la magie, qui trouvait toujours son utilité…
Il recouvrit le bas de son visage d’un foulard noir, symbole de sa colère.
Sans faire le moindre bruit, il s’avança vers le camp, protégé par son bouclier recouvert de trophées, allant de la simple et banale rangée de crânes, aux mains et oreilles clouées dans le bois, en passant par les touffes de poils de divers animaux et créatures du monde connu. Quelques dents et os de toutes les tailles et de toutes les formes ornaient aussi l’objet.
D’un bon, il sauta par-dessus la palissade, toujours sans le moindre bruit, il se faufila entre les tentes. Mais cela ne dura qu’un temps. Une jeune recrue eut le malheur de croiser son chemin :
-Où est Ambre ?
-Hein ? Quoi ? Non ! Me tuez pas !
Déjà las de maintenir l’humain par le col, il l’envoya jouer avec les papillons, loin au dessus de la ville de toiles. Il continua son chemin, mais les cris de l’humains avaient alertés ses frères d’armes, qui ne tardèrent pas à trouver le démon… pour leur malchance.
Une dizaine d’humains s’avança en direction du démon. Le premier eut le crâne éclaté par un trait de la mortelle arbalète, le second fut tranché en deux à la taille par un coup de hache. Pendant les quelques minutes qui suivirent, les morts s’empilèrent peu à peu, les soldats arrivants de plus en plus nombreux.
Le démon comptabilisait quelques menues-blessures, mais rien d’inquiétant. Il grimpa sur la pile de corps sans vie. Les humains commençaient à se demander s’il pouvait vraiment mourir.
-Approchez, laissez moi abréger vos souffrances…
Et la danse macabre reprit de plus belle. Une seconde pose s’imposa d’elle-même, lorsqu’un humain s’avança :
-N’es-tu venus que pour nous tuer ?
-Bah, ça me parait déjà une bonne excuse ! Cependant, je ne vous ferait pas souffrir si vous me dites où je peut trouver Ambre !

Ambre est tranquillement juchée sur son perchoir favori, à savoir un grand chêne vert et feuillu, qui cache sa présence au yeux du monde extérieur. De son trône de bois, elle contemple le vol des oiseaux et des papillons. L'un d'eux, désorienté par l'immobilité d'Ambre, se juche sur le nez de la Semi-Démone. Amusée, elle esquisse un large sourire, avant d'éternuer: l'animal la chatouillait drôlement.
Elle adore passer des heures à flâner, loin de tout et de tous, sans penser à sa fonction de Juste de l'Air et à son passé.

Mais ce jour-là, des bruits éveillent son attention. D'abord une alerte, puis des cris et des hurlements. Une attaque ? Une armée ? Qui peut-on bien égorger ?
D'un bond, Ambre descend de son perchoir et court vers les Miradors, l'endroit ou son ouie a localisé les différents bruits. Elle remarque alors qu'un groupe d'humains inexpérimentés entoure un être fou furieux qu'Ambre ne distingue pas à première vue.

" Ecartez-vous ! J'en fais une affaire personnelle ! " crie-elle en dégainant son sabre.

Les hommes s'écartent religieusement pour laisser passer la Juste de l'Air. Les yeux rivés vers son ennemi, elle s'apprête à lui trancher la gorge sans sommation... mais, en levant la tête, elle reconnaît alors tout de suite son adversaire.
Pendant de longues secondes, elle reste là, prostrée.

Bohors. Bohors, le terrible, le puissant, le chasseur, le baroudeur, l'Annaliste de la Compagnie Sombre. L'un des piliers de l'ancienne faction, qu'Ambre croyait dur comme fer mort en brave sur le champs de bataille de Fangard, il y a plusieurs années de cela.
Pas étonnant que les humains n'aient pas pu contrôler une telle boule de nerfs. Un ancien Endeuilleur de la Compagnie Sombre, cela ne s'arrête pas avec quelques coups d'épées lancés à l'improviste.

Elle range son arme, et marche vers lui, sans le lâcher des yeux une seule seconde. Elle se doute bien de la raison de sa venue: la vengeance. Oui, Ambre a jadis livrée la Compagnie à son triste sort, et ce pour préserver sa peau et celle de Valaraukar. Un choix qui, bien qu'amer et sujet à de profonds remords, est assumé.

" Bonjour, Bohors. Sais-tu qu'il y a des manières bien plus civilisées de se présenter à la maîtresse des lieux ? " lance-elle, goguenarde, au démon.

D'un geste emplit de rage, Bohors fend un humain en deux dans le sens de la longueur d'un coup de hache. Il s'avance vers ette frêle créature adepte des paipllons. Il a la gorge nouée, le sang rugit dans ses veines. Il la sent, toute cette violence refoulée, même pendant les dernières minutes. Il inspire de plus en plus fot, de plus en plus vite. Elle lui fait face, et ose le regarder dans les yeux.
Il lache son arme, fait lentement craquer les jointures de des doigts, et lève la main.
CLAC !
La joue d'Ambre vire au rouge. Il prend une grande inspiration, prépare un long chapelet d'injures à lui cracher à la figure, puis relâche toute cette rage qui lui sert le coeur :
-Sale traîtresse ! Tu nous a abandonné ! Chienne ! Batarde ! Fausse soeur ! Langue de pute ! Sac à merde ! Lâche ! Trous du cul ! Je vais te crever bave-merde ! Tapineuse ! Couarde ! ...
et quelques autres tout aussi colorés.
Il reprend son souffle. Calmement, il lui prend le bras et l'emmène à l'écart.
-Donne moi une bonne raison de pas te fendre en deux dans la seconde !
Il a rarement été aussi sérieux. N'importe qui d'autre qu'Ambre n'aurait même pas eut le temps d'entendre la question.

C'est en un souffle frais, une petite brise dans l'air qu'un élémental d'eau mineur fit son apparition... Enfin, on ne le remarqua pas. Il était la sans être la, comme un élémental quoi. Il assisté à la scène comme n'importe quel autre végétal.

LA scène commençait à tourner très mal, l'autre tâche de démon commençait à tuer des humains, dans son dos il commençait à prendre forme derrière lui. Ambre pouvait le distinguer mais pas Bohors. Et d'un coup l'élémental se jeta sur le démon le choppa par le coup et le mis au sol.

Personne ne touche à Ambre sans m'avoir dans les pieds. Alors revois ton langage être inférieur, revois tes manières devant une noble femme. Revois ta connerie... maintenant excuses toi ou tu meurs.

Ose essayer de bouger... ose seulement, et ta gorge sera tranchée...

L'élémental avait une voix grave, un regard noir et une âme noire émanait de son corps. On ne touche pas à sa famille... sa famille étant les membres de la faction... alors imaginez même pas la maitresse des lieux...

Ose démon, et laisse parler Ambre... après t'avoir excusé bien sur...

Bohors regarda l'élémental dans les yeux sans ciller. Un grognement s'échappa de ses lèvres alors qu'il mobilisait son pouvoir. La vague de magie déferla envoya l'élémentale bouler plus loin :
-Pardon mais je suis occupé là ! Ranges donc tes humains être "supérieur" ! Ma famille à moi est morte à cause de cette "noble femme" comme tu dis ! Je suppose qu'elle vous a parler de son passé, et de la manière dont cette hienne nous a trahis ! Elle mérite de creuver purement et simplement ! Mais en mémoire de mes frères d'arme, et cr je crois en MA justice, je vais lui laisser une chance, une seule, de s'expiquer.
Le démon repit sa hache pour montrer qu'l n'avait envie de dscuter qu'avec Ambre, sans être dérangé. Le passé était trop douloureux pour rester de bonne humeur...

Foudroyeur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 13/09/2007

Valaraukar était dans l'ombre. Regardant la scéne de loin. Il avait bien reconnu la tête de Bohors. Démon qui avait un passé plus long que le bras. Un démon avec de l'expèrience, même si il était pas bien costeau. M'enfin, on devait faire attention.
Valaraukar avait l'une de ses mains sur la garde de son épée, puis l'autre dans l'une de ses poches. Une habitude qu'il avait prise il y a déjà bien des années, à l'époque où sa puissante n'était pas celle d'un démon mais bien d'un Serviteur de l'Apocalypse.
Voyant Ambre prendre la situation en main, Valaraukar sortit de sa cachette. Sa marche était longue et lourde. Regard toujours posé devant lui, sur Bohors. L'ancien Chef de la Compagnie Sombre avait beaucoup de questions à poser à son ancien ami... Mais pour l'instant, il fallait calmer celui ci. Même peut être avec la manière la plus forte... On vera bien la réaction de l'autre démon.

D'un coup, sous une impusion, Valaraukar prit la parole, cassant un peu le silence qui venait de se mettre en place.

Allons, voila une drôle de visite. Un ancien de la Compagnie Sombre.

Valaraukar s'arrêta un petit moment. Plongeant un regard noir dans celui de Bohors. Puis reprit.

Voila que tu es bien faible. Tu es tout seul ici. Et tu viens menacer Ambre. Es tu devenu fou Bohors?

Bohors regarda Valaraukar en lui retournant son regard noir :
-Tu as perdus quelque chose mon ami... sans doute les couilles...
Puis le démon cracha aux pieds de Valaraukar, ex Alchimiste de L'apocalypse, ex- chef de la Compagnie, ex- chef de la BAACk, et nouveau moins que rien.

Foudroyeur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 13/09/2007

Sans couilles... Voila bien du non respect. faible créature démoniaque.

Valaraukar lança un petit regard vers sa soeur d'arme, puis il reprit.

Je pense que si je te les enfilais dans ta bouche, tu dirais bien moins de conneries.

D'un coup, le démon sortie son épée. Puis reprit.

Voyons qui n'as plus de couille...

Ambre laisse Bohors la frapper et l'insulter sans broncher, sans même ciller. Elle ne cesse de la regarder, hausse les épaules lorsque celui-ci lui fait des reproches. Sa haine le rend aveugle.
Lorsque Atlantide et Valaraukar réagissent, de manière fort prompt - ce qui étonne la Semi-Démone -, elle regarde la scène avec un intérêt croissant. Le démon se défend corps et âme, guidé par son idée de vengeance.

Ambre regarde Atlantide et Valaraukar, un sourire amusé aux lèvres, comme si cette scène la divertissait.

" Laissez, laissez... il n'est pas méchant " lance-elle, accompagnant sa parole d'un geste du bras volontairement désinvolte.

Ambre s'avance alors vers Bohors, qui ose cracher aux pieds de son ancien chef de guerre, celui qui fut un temps respecté et craint de tous: Valaraukar. Le hoche la tête de manière négative... les bonnes manières n'ont jamais été le fort de ce brave démon, mais tout de même, il va un peu loin.
Elle se gratte alors la tête: mais qui est-elle pour donner des leçons de morale ? Les paroles de Bohors sonnent vrai, mais il n'a pas toutes les cartes en main pour juger objectivement de la situation.

" Bohors, je suis heureuse de te revoir. A ton attitude, je remarque que c'est réciproque.
Tu m'insultes, sous couvert d'abandon de la Compagnie Sombre. A juste titre. Maintenant, tu n'as pas réfléchis au pourquoi de cette fuite. "

Elle sourit, regarde un instant Valaraukar puis reprend.

" Mourir ne m'a jamais fait peur. Zératul ne m'a jamais fait peur, ni lui, ni son armée.
Mais comprendre que mon entreprise n'a servi à rien, comprendre que Lucifer a tiré les ficelles du début à la fin, comprendre que tous ces morts n'ont servi et ne serviront à rien, m'a plongé dans un si large et si profond désespoir que je me suis - pour la première fois de ma vie - terriblement honteuse.
J'ai fuis ma honte dans la Vallée de Fangard, en quête d'identité. "

Son sourire s'élargit.

" Lucifer manipule, Dieu trône, et l'Homme tente de survivre entre les deux, plein d'ambitions, de volonté, de défaut et d'espoir à la fois. Je le trouve magnifique, ce combat pour survivre sur une Terre qui est nôtre. L'homme est plein de haine et plein de bonté à la fois, l'homme peut croire ou savoir, apprendre ou ignorer.
Voilà pourquoi tu me trouves ici.

Si t'es content, tu restes. Si t'as des questions, tu les poses.... si t'es pas content, tu as deux minutes pour déguerpir avant que je ne te tue. "

Bohors regarda Valaraukar sans même esquisser un geste pour prendre une arme.

-Je ne prendrait pas les armes contre toi, car tu ne nous as pas abandonnés. Cette sorcière t'a enfermé dans un bijou, rien n'est de ta faute. Mais pourquoi continus-tu à la suivre ?

Alors la demoiselle explique calmement au démon lesraisons de son départ.

-Pourquoi n'avoir rien dit ? Tu savais très bien que quoi que vous décidiez, la Compagnie vous suivrait ! Nous étions des frères et des soeurs, tu as craché là dessus en nous laissant à la merci du grand malade de plumeux !
Je me fous pas mal de savoir pourquoi tu t'es barré ! Mais dit moi pourquoi tu ne nous a rien dit !

Bohors sentait la peine remontée dans a gorge. Déchiré entre joie sincère, colère surdimenssionnée, et fierté infernale. Il était vraiment heureux de savoir Ambre et Val' en vie, et en bonne santé, mais trop de ses frères étaient morts injustement pour qu'il passe l'éponge si simplement.
Il savait que les Enfers les manipulaient. Il en avait toujours été ainsi. Du temps de l'Alliance, il le clamait déjà haut et fort, en remontrant même aux Seigneurs. Il savait que les cornus étaient aussi manipulateurs que les anges.
Il sorti de son sac de voyage, qu'il n'avait pas lâché depuis le début, quelques roulots de parchemins jaunis et un eu verts de moisissures. Des sceaux à la cire rouge les fermaient, des sceaux marqués d'un "C" et d'un "N" entrecroisés.

-Si tu veux me tuer, fais-le. Mais garde ça. Pas besoin de te dire ce que c'est, tu le sais déjà. Ce ne sont que des copies, les vrais sont bien cachés. Je pense que vous devez vous souvenir du passé...

Il se tint droit, retirant son bandot noir et découvrant ainsi sa gorge en signe de confiance, ce qu'il n'avait jamais fait, même du temps de la Compagnie.

Ambre soupire un grand coup. Ses dernières paroles l'on affectée moralement, elle n'aime guère parler de ce genre de sujets, particulièrement délicats. La cicatrice n'est pas refermée, et son passé ne cesse de la poursuivre.
Toute sa vie, certains la verront comme une tueuse sanguinaire sans âme et sans parole... Comment leur en vouloir ? La méfiance n'est pas un crime. Son passé, lui, en est rempli.

Cependant, elle lit une joie certaine dans les yeux de Bohors. Il s'agit toujours du même démon viril mais terriblement loyal, près à crever pour ses chefs sans sourciller. C'est de types de cette trempe dont Ambre a besoin.
Avant cela, il faut passer par la case justification, ce qu'Ambre fait sans problème.

" La honte, Bohors, la honte qui pèse d'un seul coup sur moi. La honte d'avoir commis tant de meurtres pour rien, la honte d'avoir mené des êtres vivants que j'aimais vers une mort certaine pour un idéal inexistant, cette honte est un fardeau.
Ma famille s'est sacrifiée pour ma survie, je le sais pertinnement, et je m'en escuse profondément. "

Pour la première fois de sa vie, Ambre s'excuse. Ce sera certainement aussi la dernière. De telles paroles ne sont vraiment, vraiment, vraiment pas ambresque.
Elle s'avance vers Bohors, un sourire discret aux lèvres, et pose sa main sur l'épaule du démon. Avec fierté, elle ajoute.

" On apprend de ses anciennes erreurs. Je ne te tuerai pas... au contraire, il y a de la place ici. Pourvu que tu comprennes que l'avenir du monde est entre le destin de l'Humanité, qu'Anges et Démons doivent retourner chez eux et laisser les hommes et autres créatures vivrent ensemble dans un monde idéal. "

Bohors réfléchit quelques instants aux paroles d'Ambre, la regardant dans les yeux sans ciller, cherchant des réponses.
Elle était déjà excusée au moment où elle est intervenue. Mais pas amour pour ses frères morts, Bohors devait lui rappeler ce qu'elle avait fait.
"L'avenir du monde est entre le destin de l'Humanité, qu'Anges et Démons doivent retourner chez eux..."

-Eh bien, ça fait déjà pas mal de temps que j'e suis arrivé à cette conclusion...

Il l'attire contre lui et dépose un baiser sur le sommet de la jeune femme, une attitude très rare pour un démon.

-T'es pardonnée gamine !

Puis, sachant qu'admettre sa bétise est pire que de a reconnaitre chez les autres, Bohors se tourne lentement vers Val' :

-Quand à toi mon ami, j'espère que tu saura excuser mes viles et basses paroles de tout à l'heure, la haine obscurcissait mon esprit et mon coeur.

Le démon tourna son regard vers le tas de cadavres, et son estomac le rappela bruyament à la réalité. Il saisit un bars, tira dessus, et commença à manger, cru.

Atlantide avait regardé la scène au loin, mais ce fut a son tour de devenir rageux. Atlantide se leva le regard noir. Il s'approcha devant cet enflure, lui il ne pardonnerais rien. Et maintenant il bouffais même devant leur gueule comme si rien c'était passé.

Nous ne sommes pas des cannibales ici...

Atlantide le regarda avec dégout. Il mis un véritable coup de pied dans la gueule du démon.

Je n'accepterais pas ce genre de comportement dans mes appartements...

Que ce primate retourne avec ces conjoins... il n'a rien d'humains et tout de démons encore... Instable, orgueilleux, prétentieux, vulgaire, cannibale...

Atlantide regarda en direction de Ambre.

Que je ne le vois pas a l'intérieur a moins qu'il ai compris ce qu'étais l'humanité...

Puis, Atlantide disparu dans le camp... vaquant a ses occupations.

Bohors se leva, rattrappa Atlantide, puis le regarda droit dans les yeux.

-Je crois que t'as oublié couillu dans la liste ! Et à quoi bon les laisser pourir, ils sont morts, il n'y a pas de paradis, et un démon affamé ! Et le canibalisme, je te signale ue c'est bouffer des membres de sa propre espèce, ce qe je ne ferai jamais ! Tu dois préférer une prière à un faux dieu, ainsi que le mensonge d'une vie meilleur !

Il regarda le tas de soldats qui s'étaient bravement opposés à lui :

-Mais si ça te dérange que je les dévorre, alors je chasserais des proies plus conventionnelles. Par contre, pour le côté primate, ça doit être la barbe qui fait cet effet là ! Et si tu te demandes à quoi bon m'avoir derrière toi à la bataille, tu verras qu'il vaux mieux m'avoir avec, que contre toi...

Attention le petit démon a son lulu fait son philosophe... mas il raconte de la merde!

Puis Atlantide ne pus s'empêcher d'éclater de rire, c'était trop bon.

Tu crois que toi? un démon comme toi, me fait peur? Tu crois que toi tu ferais le poids face à moi? Mais laisse moi rire!!!

Allez dégages et que je ne te revois plus avant que tu n'es compris ce que c'est que l'humanité!

Puis, l'élémental traça son chemin.

Foudroyeur Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 09/09/2007

Icho qui avait assisté à toute la scène entre son frère d'arme et le démon ne put s'empêcher d'aller voir l'élémental d'eau

- Atlantide ne crois-tu pas que tu devrais revoir tes paroles ? Après tout, il a le droit à une autre chance lui aussi.

Les retrouvailles entre Ambre et Bohors se sont rapidement transformée en un véritable règlement de compte entre le Démon baroudeur et Atlantide... Ambre se gratte la tête, ne sachant que répondre aux deux protagonistes.
Icho tente tant bien que mal de jouer aux médiateur, mais le Atlantide a l'air buté.

" Bon... Bah, c'est pas gagné ! "

Elle éclate d'un rire nerveux.

" De toutes façon, bande d'empotés, vous allez devoir vivre ensemble. Jusqu'à nouvel ordre, la patronne c'est moi ici.
Atlantide a fait les locaux, mais Bohors a le droit d'y vivre. Vous vous supporterez tant bien que mal, mais je ne veux pas d'histoire. Sinon je coupe la corne de l'un et je laisse l'autre en plein Taos. "

Elle fronce les sourcils, l'air grave.

" C'est clair ? "

Foudroyeur Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 09/09/2007

Icho lança quelque parole à la jeune femme

- Ambre j'ai pas envie de remettre ton autorité en jeux car cela n'est point dans mon esprit. Mais ne crois-tu pas qu'avec un peu plus de tacte, tu arriverais mieux à les faire vivre ensemble ?

Atlantide fit abstraction d'Icho, il ne voulais pas diffusé sa colère sur lui. Il entendit Ambre... la regarda quelques instants...

Il faudrait revoir le sens de tes priorités ma chère... mais aussi tes sentiments, si tu acceptes tous ceux que tu as bien aimé... on va avoir des or anges et pro démons dans la faction... et j'en veux pas!! Tous des sous merde...

L'élémental se retourna et commença à se diriger vers le camp.

Si vous me chercher je serais dans ma chambre...

Bohors laissa partir l'élémental. Et se tourna vers Ambre en hochant les épaules :

-"Seuls les sots sont sûr et déterminés." Et j'ai pas l'imprssion qu'il ai inventé l'eau chaude. Mais t'en fais pas, à sa place je réagirait pareil si un démon sanginaire se radinait dans une faction que je désirerai bisounours et fleur bleue. Avec le temps il comprendra.

Un dernier regard au tas de cadavres :

-Il ya d'autres choses non commestibles ?

Foudroyeur Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 09/09/2007

- Tête Cornue ! Tu ressors une chose de ce genre et je te ferrai voir qui a pas inventé l'eau chaude

Icho avait prit un air sérieux et implacable. Puis il suivit les pas du jeune élémental.

Ambre passe sa main dans ses cheveux, soupirant à nouveau. Cette histoire d'entente entre Bohors et Atlantide n'est vraiment pas gagnée.

" Au moins, moi, j'innove. Je sais m'entourer... la preuve, t'es là, banane ! " lance-elle, taquine, vers Atlantide avant que celui-ci ne parte.

Elle marche vers Bohors, lui lance un regard implacable et doux à la fois.

" Rien d'autre, mais ne t'attire pas les foudres de tout le monde. Sinon, je t'attache en laisse devant ma tente. "

Bohors sourit largement à Ambre :

-Au moins comme ça, je ferais le tri dans tes amants... Et puis tu me connais, si un ange passe à portée, je risque de partir et d'arrache ta tente...